mercredi 13 janvier 2016

Thunder Fox

Thunder Fox (Taito)
Test rapide de Thunder Fox sur: Megadrive (Taito, 1991)
Sortie originale: Arcade (Taito, 1990)
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L'anti-terrorisme, en 199X, c'est eux.

Un scroller à gros sprites, signé Taito en plus, ça fait définitivement partie de mes petits plaisirs coupables.
Je ne connaissais pas Thunder Fox avant de tomber dessus cette année, et ô surprise: c'est Ninja Warriors avec des commandos!

Kaya! L'une des (subtiles) clés du jeu consiste à faire plein de jump kicks.


On avance d'une démarche assez laborieuse et on pète la gueule à des hordes de terroristes hostiles. Les rambos ont cependant davantage de ressources que les cyber ninjas du titre précédent: non seulement ils disposent de toute une panoplie de cabrioles pour ruiner le nez de leurs adversaires, mais ils peuvent ramasser les armes que ces derniers leurs abandonnent. A vous, donc, M16, grenades, lance-flammes et roquettes!

Voyez comme il a l'air enragé, Thunder, quand il a le M16 à la main, brat-brat-brat!


Ce jeu m'a fait me souvenir comme à l'époque il paraissait follement original de pouvoir utiliser des armes à feu dans un beat them all, ou diablement astucieux de ne pouvoir vaincre un boss qu'en retournant contre lui les armes de l'ennemi... Où va se loger la nostalgie attendrie, des fois...

Voyez comme les interactions sont trop astucieuses: il faut tuer le bonhomme bleu, prendre sa grenade, et la lancer sur l'hélico.


Bon, elle ne suffit quand même pas à masquer que Thunder Fox est d'une laideur assez piteuse à regarder, avec ses couleurs ternes, ses animations qui piquent les yeux, et ses motifs ultra-répétitifs dans les décors. Ne me demandez pas d'où il fait 8Mb (le double de Revenge of Shinobi, Shadow Dancer ou Mystic Defender), je ne saurais pas vous le dire. C'est pas côté musiques qu'il faut chercher, a priori, puisqu'elles sont assez quelconques dans leur composition, et caricaturales de ce qu'on n'aime pas sur MD dans leur qualité sonore, avec des aigus qui font saigner le tympan et un échantillon de percussion qui sature en basses utilisé abusivement sur toutes les pistes du jeu.

"Ton sur ton de tôle rouge brique sur turquoise céleste". Affreux.

Le jeu en lui-même a la bonne idée de ne pas être trop long, et il n'est pas désagréable. Mais techniquement et ludiquement, il n'a rien pour détourner du wagon de jeux de ce genre sur Megadrive. La motivation à se le procurer sera donc à trouver ailleurs, et quelle qu'elle soit, elle relèvera d'une certaine forme de vice.

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