Mini test de Heavy Unit (Megadrive)
dans le cadre de la série Des Shmups plein les dents introduite ici
ou "mon assaut héroïque du leaderboard de Shmup.com"
-consultez mon profil ici-
Heavy Unit fait partie de ces shoots qu'on voudrait aimer, mais dont la gestion de la difficulté est impardonnablement casse-couilles. Assez typiquement, le jeu se fait les doigts dans le nez sur l'essentiel du parcours, avec du shield et un niveau de power-uppage qui a raison des bosses en deux coups de cuiller à pot, et 5 niveaux pas bien longs. Mais, accidentellement ou pour prolonger la durée de vie à bon compte, une poignées d'épisodes dégueulasses ont été glissés de ci de là pour qu'on se prenne une collision ou un tir fatal, et qu'on se retrouve à poils à devoir traverser un passage particulièrement ardu - bref, qu'on appuie sur reset. Quand en plus le croûtage a une odeur d'aléatoire ou de mauvais timing dans la gestion de l'IA, ça sent la perte de temps.
Scorabilité: nulle
Histoire d'en rajouter, le scoring est complètement foiré. Dès le premier niveau se présente un point de génération illimitée d'ennemis, et avec lui une opportunité de marquer à l'infini (ou jusqu'au counter stop). On peut mettre un scotch sur le bouton A et aller pisser toute la journée, et on fait un meilleur score qu'en one-lifant le jeu.
Verdict général: Beuh
C'est triste, mais c'est ainsi: il y a un charme vieillot dans les graphismes et la conception de Heavy Unit qui me plaisent bien, ses musiques sont plutôt sympa... Mais y jouer, c'est trop chiant: soit on roule sur tout parce qu'il ne se passe rien ou presque, soit il ne se passe rien ou presque et pourtant on crève.
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