dimanche 4 décembre 2016

Gradius III

Gradius III (Konami)
Test rapide de Gradius 3 sur: Super Famicom (1990, Konami)
Sortie originale: Arcade (1989, Konami)
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Après avoir testé Gradius, autant rester chaud et enchaîner sur le Gradius III de la Super Famicom. A sa sortie fin 1990, il faisait partie des premiers gros titres sur la console – on attendait alors tellement du tandem Konami / Capcom!

Dans Gradius III, la segmentation des niveaux est toujours de mise: espace, niveau, boss. Beaucoup de noir dans le fond, aussi.


Retrospectivement, il faut reconnaître que c'était quand même pas ça... D'un point de vue strictement technique, même si on apprécie de voir les dégradés qu'offre la palette de la SFC, on ne peut pas dire que ça en jette. C'est même plutôt terne. Et surtout c'est un des titres qui a contribué à asseoir la réputation de la console en matière de ralentissements: l'action est quasi-constamment en slow-motion. On finit par en prendre son parti et s'asseoir dessus, mais ça y va fort quand même.

Ca ralentit et ça clignote d'une force!

Surtout, pour qui a déjà joué à Gradius, ce 3e volet sent assez fort le réchauffé; il y a beau y avoir un enrichissement dans la formule et le déroulé, Konami reprend quand même beaucoup d'éléments déjà présents dans le premier épisode. Suffisamment pour qu'on ait le sentiment d'avoir davantage affaire à un remake qu'à une suite.

Le boss "shoot the core" revisité.



Ca n'en fait pas pour autant un mauvais jeu. Non, malgré ses défauts, je le trouve toujours plutôt accrocheur, ce Gradius III – même si d'un point de vue visuel comme ludique on a vu bien mieux, y compris sur le support. 


Mais soyons honnête, chaque niveau a cette fois son boss propre - des confrontations généralement sympathiques.
 
Le problème, pour moi, il vient du fait que dans une optique rétro-nostalgique, Gradius III n'offre que des améliorations superficielles par rapport à son aîné, sans pour autant avoir son charme. Bref, c'est un titre qui a désormais, je trouve, un problème de positionnement – un genre de fadeur dans la demi-austérité qui fait que malgré ses qualités je ne peux le recommander qu'assez mollement.

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