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samedi 4 juillet 2015

Midnight Resistance

Midnight Resistance (Data East)
Test de Midnight Resistance sur: Mega Drive (Data East, 1991)
Sortie originale: Arcade (1989)
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De temps en temps, comme ça, on redécouvre un jeu des années après et c'est la révélation.


Midnight Resistance à l'époque, j'y avais joué sur Amiga (les adaptations avaient inondé les micros 8 et 16 bits) et j'en gardais un souvenir mitigé d'esthétique cool mais de contrôles casse-pieds. 
Cette version Megadrive je ne l'ai eu entre les mains que récemment, et elle est extraordinaire.



Sus à l'oppresseur moche!
Les contrôles, même avec le pad 3 boutons de la megadrive restent assez foireux, pourtant. Au départ, Data East avait sorti le jeu en arcade en utilisant les joysticks rotatifs qui étaient employés à l'époque pour les jeux de commandos vus de 3/4 haut comme Ikari Warriors. On tournait le joystick sur son axe (oui, comme un bouton de radio), et le bonhomme ajustait sa visée dans le même sens. 
Evidemment, rien de tel dans les versions de salon. Sur Megadrive on peut choisir de faire pivoter en pressant B (c'est nul) ou de bloquer la dernière direction imprimée par le pad en maintenant B appuyé (c'est moins nul). C'est d'autant d'autant plus questionnable que les occasions où il est effectivement utile de tirer dans une direction autre que celle dans laquelle on se dirige sont assez rares, et qu'en faisant quelques adaptations, Data East aurait pu appliquer un système de contrôles plus simple à la Contra.

Les premières images du jeu.

Mais d'un autre côté, pour peu intéressant qu'il soit dans les faits, ce système s'avère étrangement stimulant, du fait de la synchronisation des actions qu'il nécessite. Limite qu'il contribuerait au côté plaisamment rétro qui se dégage du jeu par hectolitres entiers.
Et c'est en fait un peu pareil pour les graphismes: ils sont très laids, abusent de l'aplat et du fond monochrome, voire complètement noir... Et bien sûr, les animations sont assorties, avec un sprite principal qui gigote de ses deux moitiés, des ennemis qui se déplacent avec une seule frame, et des vieilles explosions oranges à gogo. 
Vous l'avez compris, ce qui me plaît dans ce jeu est du domaine de l'impalpable et du pas-raisonnable.

Faites vite griller cet hélicoptère d'intérieur!

First blood de seconde zone
Mon goût du nanar n'y est pas pour rien; la nostalgie non plus. Non pas du jeu lui même, mais de l'époque ludique qu'il incarne si parfaitement. 
"Midnight Resistance", déjà, quel titre évocateur. Je préfère ce simple titre et ce qu'on voit à l'écran à l'espèce d'histoire de démantèlement de cartel de drogue qui a été plaquée dessus, apparemment à la sortie domestique du jeu.

Entre deux niveaux, on utilise ses clés de vestiaire de piscine pour ouvrir un compartiment à flingue.

La vérité, la voilà: dans un futur comme on l'imaginait dans les années 80, les forces d'un mal à la gueule mystérieusement mystérieuse -et venu des étoiles, qui plus est!- oppriment l'humanité, décimée, éparse, et survivant dans l'ombre. Heureusement que des ténèbres surgissent enfin de fiers héros pour lever le poing contre cette tyrannie venue d'ailleurs. 
En l'occurrence, il s'agira surtout du joueur et de sa mitraillette, qui auront pour mission de défoncer de part en part l'empire du mal sur une musique adéquatement héroïque. 



Midnight Resistance pioche chez Contra comme chez Stallone et envoie fantassins, blindés, lance-missiles, bombardiers, hélicos, et cuirassés dans la face du joueur jusqu'à un affrontement final dans l'espace contre la grosse tête d'alien vomisseuse de cerveaux qui asservit l'humanité.

Les boss offrent des combats moches, mais sympas à livrer.


Data East Seal of Quality
On fait vite le tour du jeu, qui est très court. Mais là encore, le défaut parvient, par la magie du rétro et du savoir-faire de Data East, à ne pas en être un. A se finir en 20 minutes, le jeu offre suffisamment de variété pour se rejouer sans avoir le temps de lasser, son game play est simple mais juste et précis, et ses trois niveaux de difficulté sont suffisamment bien dosés pour inciter à y revenir pour s'améliorer, même si on connaît rapidement le jeu par coeur.


La jaquette est à l'image du reste: nase, mais mystérieusement séduisante.


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En Bref

VISUEL
Du Data East pré-90 adapté sur Megadrive... C'est moche... Moche-moche-moche! Et ce qui est terrible, c'est que c'est limite pour ça que c'est bien!

AUDIO
Les bruitages sont assez insipides. Les musiques sont peu nombreuses - en revanche, elles font énormément pour l'ambiance, avec des compositions appropriées et très bien rendues qui portent l'action d'un bout à l'autre de l'aventure.

GAMEPLAY
La maniabilité est foireuse, mais étrangement motivante. C'est bête à dire, mais une partie du challenge consiste à s'habituer aux commandes et à les utiliser aux mieux pour tuer tout le monde avec classe. Le jeu est sinon simple, court, mais parfaitement huilé. Dommage que le jeu à deux soit passé à la trappe!

AU FINAL 
On ne peut pas dire que ce soit un jeu brillant ou original à la base, et cette adaptation Megadrive y ajoute des défauts supplémentaires: graphismes grossiers, maniabilité délicate et suppression du jeu à deux. Ca n'empêche pas ce Midnight Resistance d'être un classique, un titre emblématique d'une époque et de son éditeur. Il a bien quelques qualités ludiques, mais il vaut surtout pour son charme rétro assez unique. A vous de voir si vous y êtes sensible!

mardi 30 juin 2015

Midnight Resistance - Playthrough (MD)


L'écran titre muet. Je jouerai en easy. Ce sera pas du luxe vu que j'utilise le pad du PC.
 
Oooh!

Aaaaah!


Haaaan!


Tatata! Bon, je starte.


Niveau 1. La musique Flood of Power démarre, et je suis cette blonde qui écrase les méchants avec sa Jeep.

Le blindé fait office de boss pour ce premier niveau très court.


Après passage aux vestiaires pour prendre un lance-flammes, en route vers le Level 2. Froutch.

Descente dans les conduits un peu étranges d'une heu, d'un... "Complexe"?

Punaise, ils ont foutu un char lance-missiles dans le sous-sol, les vaches!


On ressort dans la nature verdoyante et bleu-durisante du niveau 3.

Au milieu de la forêt lointaine où on entend le hibou... Des plate-formes ascendantes rouge Lego?!

Derrière cet épais feuillage, une machine infernale bardée de scies circulaires de différentes tailles et activées par un oeil. Les scies circulaires, c'est décidément un bon truc.

Au niveau 4, on est poursuivi par les ennemis qui arrivent de la gauche. Il faut un flingue qui cogne sous peine de se faire aplatir par les blindés.

Arrivé au bout, on grimpe à l'échelle. Au sommet, c'est un escadron complet de 10 zincs qu'il va falloir descendre à la pétoire!

Le niveau 5 commence fort, puisqu'on est assailli par un hélico de combat à l'intérieur de la base hi-tech de l'ennemi.


Un combat de boss qu'on voit souvent en images!


Mm...Mais?! Les méchants enlèvent le flanc de montagne du niveau 6?!?

Et on est assailli d'ennemis et de roues dentées du diable!

La grosse tête rouge vous dit des trucs dans l'écran! OH NOOON!!! Elle a kidnappé toute votre famille!

Le niveau 7 consiste en un combat de boss dans la nuit noire. Mais alors vraiment toute noire!

Au niveau 8, je ne sais pas où on est, mais il fait chaud et on doit grimper à l'échelle.

Au bout des échelles, une autre échelle. Et un genre de serpent mécanique chiant en guise de boss.

Ils avaient enfermé toute la famille dans des caissons à gyrophare qui s'ouvrent avec une clé de vestiaire de piscine. Ah, eh ben j'aurai pas assez de clés pour tout le monde.


D'ici, on voit la lune, puis la terre... Je sais toujours pas où on est, mais on est harcelé de portraits animés du grand méchant. A la limite du psychédélique.

Et puis vient enfin la grande cyber-tête rouge qui vomit des vers et des cerveaux, avant d'être elle-même réduite à l'état de cerveau à réacteur. Conceptuellement costaud, limite apothéotique. En même temps, c'est le boss final, fallait pas décevoir.

Regarde cette étoile qui file dans le ciel: c'est mémé qu'on n'a pas sauvée! Et l'autre, je sais pas - probablement un figurant.